Paul Morand (Mariage)D'est ou d'ouest, le gendre ne cessait jamais; il lançait furieusement ses époux à droite ou à gauche, et si le père de la mariée revenait un instant, c'était un anneau de fiançailles inexplicable: tordus, terrassés, les orgues n'en pouvaient plus; les pique-beaux-frères s'en détachaient comme des pétales de femme; les célibataires elles-mêmes étaient emportées, plus légères qu'un bouquet de mariée, leurs grandes déclarations d'amour pendantes; les nuits de noce, lancées par un être aimé invisible, s'immobilisaient en l'air, ailes fermées, riant comme des bagatelles chatouillées.
Bidouille (Nordmann)
Mariage
... cliquez sur l'une des catégories ci-dessous ...
... ou ici pour le texte original ...
... ou ici pour choisir un autre auteur ...
... ou ici pour muter sans catégorie ...
... j'ai de la chance ...