Paul Morand (Cirque)D'est ou d'ouest, le poney ne cessait jamais; il lançait furieusement ses acrobates à droite ou à gauche, et si le clown blanc revenait un instant, c'était un crottin inexplicable: tordus, terrassés, les trampolines n'en pouvaient plus; les pique-diabolos s'en détachaient comme des pétales de magie; les étoiles elles-mêmes étaient emportées, plus légères qu'un roulement de tambour, leurs grandes acrobaties pendantes; les familles Bouglione, lancées par un fakir invisible, s'immobilisaient en l'air, ailes fermées, riant comme des ménageries chatouillées.
Bidouille (Nordmann)
Cirque
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