Paul Morand (Cirque)D'est ou d'ouest, le funambule ne cessait jamais; il lançait furieusement ses lions à droite ou à gauche, et si le triple salto revenait un instant, c'était un monocycle inexplicable: tordus, terrassés, les roulements de tambour n'en pouvaient plus; les pique-coups de fouet s'en détachaient comme des pétales de crécelle; les fanfares elles-mêmes étaient emportées, plus légères qu'un clown, leurs grandes contorsionnistes pendantes; les girafes, lancées par un cerceau enflammé invisible, s'immobilisaient en l'air, ailes fermées, riant comme des pistes circulaires chatouillées.
Bidouille (Nordmann)
Cirque
... cliquez sur l'une des catégories ci-dessous ...
... ou ici pour le texte original ...
... ou ici pour choisir un autre auteur ...
... ou ici pour muter sans catégorie ...
... j'ai de la chance ...